Voici Les
Conditions Auxquelles Le Roi Faisaient Ces Sortes De Dons Aux
Particuliers, Ils Devaient Les Nourrir Pendant Trois Ans:
Et si par leur
faute, quelqu'un de ces animaux venaient a mourir, celui a qui il avait
ete donne etait oblige de donner au receveur du Roi la somme de deux cents
livres.
Dans l'autre cas, il pouvait le vendre apres les trois ans
expires, ainsi que les poulains qu'il aurait pu avoir; mais avec charge au
bout de trois ans, de donner au receveur de Sa Majeste un poulain d'un an
pour chaque cheval, ou la somme de cent livres. Il etait pareillement
ordonne que, lorsque ces poulains que le Roi faisait elever et nourrir
seraient parvenus a leur troisieme annee, on les distribuer ait a d'autres
particuliers, et toujours aux memes conditions. [335] Comme on le voit,
ces conditions ne pouvaient etre plus avantageuses aux particuliers, ni au
pays en general; aussi Colbert, qui avait tant a coeur de voir fleurir la
colonie, ecrivait a M. Talon, le 11 fevrier 1671. "Je tiendrai la main a
ce qu'il soit envoye en Canada des cavales et des anesses, afin de
multiplier ces especes si necessaires a la commodite des habitants." [336]
De tous les animaux domestiques envoyes par le Roi dans la Nouvelle-
France, les chevaux furent, en effet, ceux qui s'y multiplierent le plus,
quoique le nombre des autres y augmentat d'une maniere etonnante. [337] -
(L'Histoire de la Colonie Francaise en Canada, Faillon, Vol. III, p.
222.)
EXPORTATION OF CANADIAN CATTLE TO EUROPE.
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