Ce Qu'ils Admiraient Surtout,
C'etaient Qu'ils Fussent Si Traitables Et Si Dociles Sons La Main De Leurs
Cavaliers, Qui Les Faisaient Marcher A Leur Fantaisie.
[333] Sa Majeste a
encore envoye des chevaux, ecrivait en 1667 la mere Marie de
l'Incarnation, et on nous a donne pour notre part deux belles juments et
un cheval, tant pour la charrue que pour le charroi.
[334] "L'annee 1670,
le Roi envoya pareillement un etalon et douze juments, et les fit
distribuer aux gentilshommes du pays, les plus zeles pour la culture des
terres: une jument a M. Talon, deux juments a M. de Chambly avec un
etalon, une a M. de Sorel, une a M. de Contrecoeur, une a M. de Saint-
Ours, une a M. de Varenne, deux juments a M. de Lachesnaye, une a M. de
Latouche, une a M. de Repentigny, enfin la douzieme a M. Le Ber. Voici les
conditions auxquelles le Roi faisaient ces sortes de dons aux
particuliers, ils devaient les nourrir pendant trois ans: et si par leur
faute, quelqu'un de ces animaux venaient a mourir, celui a qui il avait
ete donne etait oblige de donner au receveur du Roi la somme de deux cents
livres. Dans l'autre cas, il pouvait le vendre apres les trois ans
expires, ainsi que les poulains qu'il aurait pu avoir; mais avec charge au
bout de trois ans, de donner au receveur de Sa Majeste un poulain d'un an
pour chaque cheval, ou la somme de cent livres. Il etait pareillement
ordonne que, lorsque ces poulains que le Roi faisait elever et nourrir
seraient parvenus a leur troisieme annee, on les distribuer ait a d'autres
particuliers, et toujours aux memes conditions. [335] Comme on le voit,
ces conditions ne pouvaient etre plus avantageuses aux particuliers, ni au
pays en general; aussi Colbert, qui avait tant a coeur de voir fleurir la
colonie, ecrivait a M. Talon, le 11 fevrier 1671. "Je tiendrai la main a
ce qu'il soit envoye en Canada des cavales et des anesses, afin de
multiplier ces especes si necessaires a la commodite des habitants." [336]
De tous les animaux domestiques envoyes par le Roi dans la Nouvelle-
France, les chevaux furent, en effet, ceux qui s'y multiplierent le plus,
quoique le nombre des autres y augmentat d'une maniere etonnante. [337] -
(L'Histoire de la Colonie Francaise en Canada, Faillon, Vol. III, p.
222.)
EXPORTATION OF CANADIAN CATTLE TO EUROPE.
According to the statistics furnished by Mr. McEachran, V.S., and
Government Inspector of live stock, the total shipments for 1879 from
Montreal and Quebec from toe opening to the close of navigation, as
compared with the two previous years, are as follows: -
The great majority of animals shipped from Quebec were forwarded by sail
from Montreal, and large as the increased shipments of cattle, sheep and
hogs this year are over 1878 and 1877, the exports next year will
doubtless show a still large increase as compared with those of 1879 -
[Quebec Mercury, 18th Nov., 1879.]
Mr. J. A. Couture, veterinary surgeon, the officer in charge of the Point
Levi cattle quarantine, furnishes the following figures regarding the
Canadian Cattle Trade during the season of 1879.
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