II. La Fete De Saint Jacques-Le-Majeur, Qui Tombait Un Mardi En 1634,
Etait Chomee; Par Consequent Les Travaux Serviles Ont Du Etre Suspendu
Ce Jour-La.
III. Le meme jour, 25 juillet 1634, Robert Gifart assistait a un
mariage a Quebec, ce qui peut expliquer pourquoi il etait remplace a
Beauport par son fils Charles.
Mais la pose de la pierre angulaire d'une simple maison, un jour de
grande fete, me semble difficile a expliquer, qu'on veuille ou non y
faire intervenir les ceremonies de la Religion.
L'expression Je ete plantee offre aussi une difficulte. A cette
epoque on faisait de nombreuses fautes d'orthographe, mais on avait
presque toujours le mot propre.
Il est bien vrai qu'en terme d'architecture, on disait planter un
edifice pour l'asseoir sur la maconnerie de ses fondements, mais je
ne sache pas qu'on ait dit planter les pierres des fondements.
Cette plaque n'aurait-elle pas ete destinee a une croix plantee a
l'endroit que Giffard voulait defricher?
Il est d'autant plus naturel qu'il ait commence ses travaux par cet
acte de foi qu'il devait songer a faire batir une eglise pres de sa
demeure. Dans cette supposition, on s'explique facilement que la croix
ait ete plantee un jour de fete solennelle ou tout le monde surtout a
cette epoque, devait vaquer a ses devoirs religieux. Je vois dans les
Archives de Beauport par Mgr. Langevin que la maison de Giffard,
d'apres M. Ferland, devait etre plus pres de la petite riviere que le
manoir actuel.
C. Giffard, qui est designe comme seigneur de Beauport, est le fils de
Robert. Il etait ne en France et devait etre encore assez jeune. C'est
de lui que parle le Journal des Jesuites en disant que le fils
de M. Giffard passa en France en 1646, avec d'autres jeunes gens 'tous
fripons pour la plupart qui avait fait mille pieces a l'autre voyage
et on donnait a tous de grands appointements.'
Ce 28 octobre il etait parrain, et il s'embarquait le 31.
Il n'est plus question de lui apres cette date, soit qu'il ait renonce
au Canada, soit qu'il ait peri prematurement. Le pere repris sa
seigneurie de Beauport qu'il fit agrandir le mieux put.
P. S. - En ecrivant ce qui precede, j'etais un peu presse; j'aurais du
remarquer cependant que sous la lettre C, les lecteurs ne pouvaient
deviner le prenom du jeune seigneur de Beauport. Il s'appelait
Charles, et devait etre ne en France comme sa soeur Marie, qui
devint Madame de la Ferte.
Dans l'interet de vos lecteurs je ferai remarquer que le Dictionnaire
Genealogique renferme, a l'article Giffard, certaines erreurs. Ainsi,
Francoise qui commence l'article est la meme que Marie Francoise
qui le termine; elle se fit religieuse a l'Hotel-Dieu. L'epouse de
Jean Juchereau de la Ferte fut Marie nee en France, puisque son
contrat de mariage en 1645 la dite "agee de 17 ans environ" ce qui
reporte sa naissance vers 1628. Charles assiste et signe un contrat.
Ce n'est pas Robert Giffard, mais son fils Joseph, dont le corps
fut transporte a la cathedrale, le 31 decembre 1705.
MOUNT LILAC, BEAUPORT.
Some thirty years ago, I saw, for the first time, the picturesque old
manor of the Rylands at Beauport, this was in its classic days. Later on,
I viewed it, mossy and forlorn, in what some might style its "non age". Of
this, hereafter.
The Chateau stood embowered amidst lilac groves and other ornamental
shrubs, so far as I can recollect, with a background of elms, white birch,
spruce, &c. Its vaulted, lofty and well-proportioned dining-room, with
antique, morocco-covered chairs, and carved buffets to store massive
plate, its spacious hall and graceful winding staircase, its commanding
position on the crest of the Beauport ridge, affording a striking view of
Quebec, its well-stocked orchard, umbrageous plantations, and ample
stables, from which issued, among other choice bits of blood, in 1842, the
celebrated racer "Emigrant": several circumstances, in fact, conspired to
impress it favorably on my youthful mind. On that occasion, I found le
milord anglais (as a waggish Canadian peasant called him) under his
ancestral roof.
Recalling our parish annals of early times, I used then to think that
should England ever (which God forbid) hand back to its ancient masters
"these fifteen thousand acres of snow," satirized by Voltaire, ridiculed
by Madame de Pompadour, cruelly and basely deserted by Louis XV, in their
hour of trial, here existed a ready-made manor for the Giffards and
Duchesnays of the future, where their descendants could becomingly receive
fealty and homage. (foi et homage) from their feudal retainers. There
was, however, nothing here to remind one of the lordly pageantry of other
times - the days of absolutism - of the dark era, the age of lettres de
cachet, corvees, lods et ventes, and other feudal burthens, when the
flag of the Bourbons floated over the fortress of New France. In 1846, at
the time of my visit, in vain would you have sought in the farm yard for a
live seigniorial capon (un chapon vif et en plumes) though possibly in
the larder, at Christmas, you might have discovered some fat, tender
turkeys, or a juicy haunch of venison. Of vin ordinaire ne'er a trace,
but judging from the samples on the table, perhaps much mellow Madeira,
and "London Stout" might have been stored in the cellars. Everywhere, in
fact, was apparent English comfort, English cheer. On the walls of the
banqueting apartment, or within the antique red-leathered portfolios
strewn round, you would have run a greater chance of meeting face to face
with the portraits of Lord Dorchester, Genl. Prescott, Sir Robert Shore
Milnes, Sir James Craig, the Duke of Richmond, and other English
Governors, the cherished friends of the Rylands than with the powdered
head of his most sacred Majesty, the Great Louis, or the ruffled bust and
sensual countenance of the voluptuous Louis XV.... But let us see more of
Mount Lilac and its present belongings.
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